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A l'ombre du coeur

by contrebrassens

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muzikamateur On aura entendu du Brassens en jazz (à la pelle et du bon), en musette (moins bon), en néo-pop (pas mal du tout), en copié-collé (ennuyeux), en singulier (surtout côté femmes), et aussi en langues étrangères (agréable à la découverte) mais une qui dit avoir grandi avec et se fait accompagner par de jeunes musiciens très doués qui nous apprennent des noms d'instruments ignorés en voilà une et pas cent. Régal. On sent son bonheur de le chanter et eux de le jouer dans ces albums. Je conseille
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1.
Pour changer en amour notre amourette, Il s'en serait pas fallu de beaucoup, Mais, ce jour là, Vénus était distraite, Il est des jours où Cupidon s'en fout. Il est des jours où Cupidon s'en fout. Des jours où il joue les mouches du coche, Où, elles sont émoussées dans le bout, Les flèches courtoises qu'il nous décoche, Il est des jours où Cupidon s'en fout. (bis) Se consacrant à d'autres imbéciles, Il n'eut pas l'heure de s'occuper de nous, Avec son arc et tous ses ustensiles, Il est des jours où Cupidon s'en fout. (bis) On a tenté sans lui d'ouvrir la fête, Sur l'herbe tendre, on s'est roulé, mais vous Avez perdu la vertu, pas la tête, Il est des jours où Cupidon s'en fout. (bis) Si vous m'avez donné toute licence, Le cœur, hélas, n'était pas dans le coup, Le feu sacré brillait par son absence, Il est des jours où Cupidon s'en fout. (bis) On effeuilla vingt fois la marguerite, Elle tomba vingt fois sur " pas du tout ", Et notre pauvre idylle a fait faillite, Il est des jours où Cupidon s'en fout. (bis) Quand vous irez au bois conter fleurette, Jeunes galants, le ciel soit avec vous, Je n'eus pas cette chance et le regrette, Il est des jours où Cupidon s'en fout. (bis)
2.
A l'ombre du cœur de ma mie, A l'ombre du cœur de ma mie, Un oiseau s'était endormi, Un oiseau s'était endormi Un jour qu'elle faisait semblant, D'être la Belle au bois dormant Et moi, me mettant à genoux, Et moi, me mettant à genoux, Bonnes fées, sauvegardez-nous, Bonnes fées, sauvegardez-nous, Sur ce cœur j'ai voulu poser, Une manière de baiser Alors cet oiseau de malheur, Alors cet oiseau de malheur, Se mit à crier « Au voleur », Se mit à crier « Au voleur », « Au voleur » et « A l'assassin », Comme si j'en voulais à son sein Aux appels de cet étourneau, Aux appels de cet étourneau, Grand branle-bas dans Landerneau, Grand branle-bas dans Landerneau, Tout le monde et son père accourt, Aussitôt lui porter secours Tant de rumeurs, de grondements, Tant de rumeurs, de grondements, Ont fait peur aux enchantements, Ont fait peur aux enchantements, Et la belle désabusée, Ferma son cœur à mon baiser Et c'est depuis ce temps, ma sœur, Et c'est depuis ce temps, ma sœur, Que je suis devenu chasseur, Que je suis devenu chasseur Que mon arbalète à la main, Je cours les bois et les chemins
3.
Le Parapluie 03:00
Il pleuvait fort sur la grand-route, Elle cheminait sans parapluie J'en avais un, volé, sans doute, Le matin même à un ami Courant alors à sa rescousse, Je lui propose un peu d'abri En séchant l'eau de sa frimousse, D'un air très doux, elle m'a dit « oui » Un p'tit coin d'parapluie, Contre un coin d'paradis Elle avait quelque chose d'un ange Un p'tit coin d'paradis, Contre un coin d'parapluie Je n'perdais pas au change, pardi Chemin faisant, que ce fut tendre, D'ouïr à deux le chant joli Que l'eau du ciel faisait entendre, Sur le toit de mon parapluie J'aurais voulu, comme au déluge, Voir sans arrêt tomber la pluie Pour la garder, sous mon refuge, Quarante jours, quarante nuits Un p'tit coin d'parapluie, Contre un coin d'paradis, Elle avait quelque chose d'un ange Un p'tit coin d'paradis, Contre un coin d'parapluie, Je n'perdais pas au change, pardi Mais bêtement, même en orage, Les routes vont vers des pays Bientôt le sien fit un barrage, A l'horizon de ma folie Il a fallu qu'elle me quitte, Après m'avoir dit grand merci Et je l'ai vue toute petite, Partir gaiement vers mon oubli Un p'tit coin d'parapluie, Contre un coin d'paradis, Elle avait quelque chose d'un ange Un p'tit coin d'paradis, Contre un coin d'parapluie, Je n'perdais pas au change, pardi
4.
Jadis la mineure perdait son honneur au moindre faux pas Sol7 Do Si7 Mi Ces mœurs n'ont plus cours, de nos jours, c'est la gourde qui ne le fait pas La Rém Sol7 Do Fa#m7 Toute ton école petite rigole, qu'encore à quinze ans Rém Lam Mi Lam Tu sois vierge et sage, fidèle à l'usage caduc à présent Lam Mi La Rém Malgré les exemples de gosses plus amples informées que toi Sol7 Do Si7 Mi Et qu'on dépucelle avec leur crécelle au bout de leurs doigts La Rém Sol7 Do Fa#m7 Chacun te brocarde de ce que tu gardes ta fleur d'oranger Rém Lam Mi Lam Pour la bonne cause et chacune glose sur tes préjugés Lam Mi La Rém Et tu sers de cible, mais reste insensible aux propos moqueurs Sol7 Do Si7 Mi Aux traits à la gomme, comporte toi comme te le dit ton cœur La Rém Sol7 Do Fa#m7 Quoi que l'on raconte, y'a pas plus de honte à se refuser Rém Lam Mi Lam Ni plus de mérite, d'ailleurs ma petite, qu'à se faire baiser Lam Mi La Rém Certes, s'il te presse la soif de caresses, cours, saute avec les Sol7 Do Si7 Mi Vénus de Panurge, va mais si rien n'urge, faut pas t'emballer La Rém Sol7 Do Fa#m7 Mais, si tu succombes, sache surtout qu'on peut être passée par Rém Lam Mi Lam Onze mille verges et demeurer vierge, paradoxe à part
5.
Avec sa hotte sur le dos, Avec sa hotte sur le dos, Il s'en venait d'Eldorado, Il s'en venait d'Eldorado, Il avait une barbe blanche, Il avait nom « Papa Gâteau », Il a mis du pain sur ta planche, Il a mis les mains sur tes hanches. Il t'a prom'née dans un landau, Il t'a prom'née dans un landau, En route pour la vie d'château, En route pour la vie d'château, La belle vie dorée sur tranche, Il te l'offrit sur un plateau. Il a mis du grain dans ta grange, Il a mis les mains sur tes hanches. Toi qui n'avais rien sur le dos, Toi qui n'avais rien sur le dos, Il t'a couverte de manteaux, Il t'a couverte de manteaux, Il t'a vêtue comme un dimanche, Tu n'auras pas froid de sitôt. Il a mis l'hermine à ta manche, Il a mis les mains sur tes hanches. Tous les camées, tous les émaux, Tous les camées, tous les émaux, Il les fit pendre à tes rameaux, Il les fit pendre à tes rameaux, Il fit rouler en avalanches, Perle et rubis dans tes sabots. Il a mis de l'or à ta branche, Il a mis les mains sur tes hanches. Tire la belle, tire le rideau, Tire la belle, tire le rideau, Sur tes misères de tantôt, Sur tes misères de tantôt, Et qu'au-dehors il pleuve, il vente, Le mauvais temps n'est plus ton lot, Le joli temps des coudées franches... On a mis les mains sur tes hanches.
6.
Tous les cœurs se rallient à sa blanche cornette, Si le chrétien succombe à son charme insidieux, Le paîen le plus sûr, l'athée le plus honnête, Se laisseraient aller parfois à croire en Dieu. Et les enfants de chœur font tinter leur sonnette... Il paraît que, dessous sa cornette fatale, Qu'elle arbore à la messe avec tant de rigueur, Cette petite sœur cache, c'est un scandale ! Une queue de cheval et des accroche-cœurs. Et les enfants de chœur s'agitent dans les stalles... Il paraît que, dessous son gros habit de bure, Elle porte coquettement des bas de soie, Festons, frivolités, fanfreluches, guipures, Enfin tout ce qu'il faut pour que le diable y soit. Et les enfants de chœur ont des pensées impures... Il paraît que le soir, en voici bien d'une autre ! A l'heure où ses consœurs sont sagement couchées Ou débitent pieusement des patenôtres, Elle se déshabille devant sa psyché. Et les enfants de chœur ont la fièvre, les pauvres... Il paraît qu'à loisir elle se mire nue, De face, de profil, et même, hélas ! de dos, Après avoir, sans gêne, accroché sa tenue, Aux branches de la croix comme au portemanteau. Chez les enfants de chœur le malin s'insinue... Il paraît que, levant au ciel un oeil complice, Elle dit : « Bravo, Seigneur, c'est du joli travail ! » Puis qu'elle ajoute avec encor plus de malice : « La cambrure des reins, ça, c'est une trouvaille ! » Et les enfants de chœur souffrent un vrai supplice... Il paraît qu'à minuit, bonne mère, c'est pire : On entend se mêler, dans d'étranges accords, La voix énamourée des anges qui soupirent, Et celle de la sœur criant « Encor ! Encor ! » Et les enfants de chœur, les malheureux, transpirent... Et monsieur le curé, que ces bruits turlupinent, Se dit avec raison que le brave Jésus Avec sa tête, hélas ! Déjà chargée d'épines, N'a certes pas besoin d'autre chose dessus. Et les enfants de chœur, branlant du chef, opinent... Tout ça, c'est des faux bruits, des ragots, des sornettes, De basses calomnies par Satan répandues. Pas plus d'accroche-cœurs sous la blanche cornette, Que de queue de cheval, mais un crâne tondu. Et les enfants de chœur en font, une binette... Pas de troubles penchants dans ce cœur rigoriste, Sous cet austère habit pas de rubans suspects. On ne verra jamais la corne au front du Christ, Le veinard sur sa croix peut s'endormir en paix, Et les enfants de chœur se masturber, tout tristes...
7.
Les croquants vont en ville, à cheval sur leurs sous, Acheter des pucelles aux saintes bonnes gens Les croquants leur mettent à prix d'argent, La main dessus, la main dessous Mais la chair de Lisa, la chair fraîche de Lison, Que les culs cousus d'or se fassent une raison C'est pour la bouche du premier venu, Qui a les yeux tendres et les mains nues Les croquants, ça les attriste, Ça les étonne, les étonne Qu'une fille, une fille belle comme ça, S'abandonne, s'abandonne Au premier ostrogoth venu, Les croquants, ça tombe des nues Les filles de bonnes mœurs, les filles de bonne vie, Qui ont vendue leur fleurette à la foire à l'encan Vont s'vautrer dans la couche des croquants, Quand les croquants en ont envie Mais la chair de Lisa, la chair fraîche de Lison, Que les culs cousus d'or se fassent une raison N'a jamais accordé ses faveurs, A contre sous, à contre cœur Les croquants, ça les attriste, Ça les étonne, les étonne Qu'une fille, une fille belle comme ça, S'abandonne, s'abandonne Au premier ostrogoth venu, Les croquants, ça tombe des nues Les filles de bonne vie ont le cœur consistant, Et la fleur qu'on y trouve est garantie longtemps Comme les fleurs en papier des chapeaux, Les fleurs en pierre des tombeaux Mais le cœur de Lisa, le grand cœur de Lison, Aime faire peau neuve avec chaque saison Jamais deux fois la même couleur, Jamais deux fois la même fleur Les croquants, ça les attriste, Ça les étonne, les étonne Qu'une fille, une fille belle comme ça, S'abandonne, s'abandonne Au premier ostrogoth venu, Les croquants, ça tombe des nues
8.
Sur ses larges bras étendus, La forêt où s'éveille Flore, A des chapelets de pendus, Que le matin caresse et dore. Ce bois sombre, où le chêne arbore, Des grappes de fruits inouîs Même chez le Turc et le More, C'est le verger du roi Louis. Tous ces pauvres gens morfondus, Roulant des pensées qu'on ignore, Dans des tourbillons éperdus, Voltigent, palpitants encore. Le soleil levant les dévore. Regardez-les, cieux éblouis, Danser dans les feux de l'aurore. C'est le verger du roi Louis. Ces pendus, du diable entendus, Appellent des pendus encore. Tandis qu'aux cieux, d'azur tendus, Où semble luire un météore, La rosée en l'air s'évapore, Un essaim d'oiseaux réjouis Par-dessus leur tête picore. C'est le verger du roi Louis. Prince, il est un bois que décore, Un tas de pendus enfouis Dans le doux feuillage sonore. C'est le verger du roi Louis !
9.
Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force, Ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix. Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce. Il n'y a pas d'amour heureux Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes, Qu'on avait habillés pour un autre destin A quoi peut leur servir de se lever matin. Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes : Il n'y a pas d'amour heureux Mon bel amour mon cher amour ma déchirure, Je te porte dans moi comme un oiseau blessé Et ceux-là sans savoir nous regardent passer. Répétant après moi les mots que j'ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent. Il n'y a pas d'amour heureux Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard, Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson. Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare. Il n'y a pas d'amour heureux
10.
P... de toi 02:41
En ce temps-là, je vivais dans la lune, Les bonheurs d'ici-bas m'étaient tous défendus Je semais des violettes et chantais pour des prunes, Et tendais la patte aux chats perdus. Refrain : Ah ah ah ah putain de toi, Ah ah ah ah ah pauvre de moi... Un soir de pluie v'là qu'on gratte à ma porte, Je m'empresse d'ouvrir, sans doute un nouveau chat ! Nom de dieu l'beau félin que l'orage m'apporte, C'était toi, c'était toi, c'était toi. Refrain Les yeux fendus et couleur de pistache, T'as posé sur mon cœur ta patte de velours Fort heureusement pour moi t'avais pas de moustache, Et ta vertu ne pesait pas trop lourd. Refrain Aux quatre coins de ma vie de bohème, T'as prom'né, t'as prom'né le feu de tes vingt ans. Et pour moi, pour mes chats, pour mes fleurs, mes poèmes, C'était toi la pluie et le beau temps... Refrain Mais le temps passe et fauche à l'aveuglette. Notre amour mûrissait à peine que déjà, Tu brûlais mes chansons, crachais sur mes viollettes, Et faisais des misères à mes chats. Refrain Le comble enfin, misérable salope, Comme il n'restait plus rien dans le garde-manger, T'as couru sans vergogne, et pour une escalope, Te jeter dans le lit du boucher. Refrain C'était fini, t'avais passé les bornes. Et, r'nonçant aux amours frivoles d'ici-bas, J'suis r'monté dans la lune en emportant mes cornes, Mes chansons, et mes fleurs, et mes chats. Refrain
11.
Mourir pour des idées, l'idée est excellente, Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eue Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante, En hurlant à la mort me sont tombés dessus Ils ont su me convaincre et ma muse insolente, Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi Avec un soupçon de réserve toutefois, Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente, D'accord, mais de mort lente Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure, Allons vers l'autre monde en flânant en chemin Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure, Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain Or, s'il est une chose amère, désolante, En rendant l'âme à Dieu c'est bien de constater Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée, Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente D'accord, mais de mort lente Les saints Jean Bouche d'or qui prêchent le martyre, Le plus souvent, d'ailleurs, s'attardent ici-bas Mourir pour des idées, c'est le cas de le dire, C'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pas Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent, Bientôt Mathusalem dans la longévité J'en conclus qu'ils doivent se dire, en aparté, « Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente D'accord, mais de mort lente » Des idées réclamant le fameux sacrifice, Les sectes de tout poil en offrent des séquelles Et la question se pose aux victimes novices, Mourir pour des idées, c'est bien beau mais lesquelles ? Et comme toutes sont entre elles ressemblantes, Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau, Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente D'accord, mais de mort lente Encor s'il suffisait de quelques hécatombes, Pour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeât ! Depuis tant de « grands soirs » que tant de têtes tombent, Au paradis sur terre on y serait déjà Mais l'âge d'or sans cesse est remis aux calendes, Les dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assez Et c'est la mort, la mort toujours recommencée, Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente D'accord, mais de mort lente O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres, Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas Mais de grâce, morbleu ! laissez vivre les autres ! La vie est à peu près leur seul luxe ici-bas Car, enfin, la Camarde est assez vigilante, Elle n'a pas besoin qu'on lui tienne la faux Plus de danse macabre autour des échafauds ! Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente D'accord, mais de mort lente

about

Note d'intention : « Ces dernières années ont été riches en rencontres et en voyages. Inspirantes, elles s’épanouissent dans mon nouvel album, À l’Ombre du cœur. J’y interprète onze chansons de Georges Brassens. Il est réalisé par Michael Wookey, mon partenaire de toutes les aventures et de tous les concerts. Un marionnettiste et explorateur sonore qui vient nourrir et prolonger mes idées musicales. Au fil des chansons, la contrebasse est là, familière, envoûtante. Mais elle n’est plus seule, désormais. Riches ou discrets, souvent jazzy et parfois oniriques, les arrangements honorent la voix, au service de la poésie et de l’humanité des textes.
Le disque a été enregistré à Berlin, Paris, en Hollande et en France... prendre de la distance puis revenir aux sources, le Cantal, lieu où tout prend racine dans mon histoire et celle qui me lie à Brassens.
Brassens me fait du bien, j'aimerais qu'il vous en fasse aussi. Ce qu'il nous raconte est drôle, profond et engagé. Si on a aujourd’hui besoin de sens, on a aussi besoin de son humour et de ses valeurs. Pourquoi ce disque et ces chansons ? Parce que maintenant ses chansons sont devenues un peu les miennes… »
PAULINE DUPUY

credits

released January 13, 2017

Pauline Dupuy : voix, contrebasse
Michael Wookey : Mellotron, Optigan, célestas, Dulcitone, Wurlitzer, tack piano (piano bastringue), toy piano (piano jouet), vibraphone, Marxophone, clavecin, guitares, banjo, penny whistles (flûtes irlandaises), percussions, choeurs
Rob van Barschot : batterie, percussions
Franck Boyron : trombone, tuba, pichotte, guiro
Baptiste Sarat : trompette, castagnettes
Pierre-Alain Giraud : clarinette, clarinette basse
Jean-Christophe Lacroix : violon
Fieke van den Hurk : accordéon
Fanny Herbst : harpe

Enregistré à The Church et Orchus Studio (Hollande) par Fieke van den Hurk et chez Yvonne Johany et Alain Baudet (Cantal, France) par Michael Wookey.
Mixé par : Peter Lyons
Masterisé par : Martin Grünewald
produced by Michael Wookey (www.michaelwookey.com)

Textes et musiques : Georges Brassens
Sauf Il n’y a pas d’amour heureux : d’après Aragon, musique G.Brassens
Le Père Noël et la jeune fille Texte et musique G.Brassens, version adaptée par Barbara
Chansonnette à celle qui reste pucelle : Texte G.Brassens, Musique Jean Bertola
Le verger du roi Louis : Texte Théodore de Banville, musique G. Brassens

Dessin : Alice Baillaud (alicebaillaud.com)
Graphisme : Ceciledesign (www.ceciledesign.com)
Co-produit par Yes Music- Grossomodo diffusion et www.microcultures.fr

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about

contrebrassens Occitanie, France

Pauline Dupuy est une contrebas-
siste chanteuse française. Après un bac théâtre option musique, elle obtient un
diplôme d’études musicales de contrebasse au Conservatoire et une licence de musicologie à l’Université de Saint-Étienne. Elle intervient en tant que musicienne ou
interprète au théâtre, dans des projets de chanson française et de pop/folk/rock.
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